Cordes platysmales : traitement esthétique à Paris | Dr Rajao

Notre cou possède un vaste enchevêtrement de muscles pour soutenir la tête : les muscles profonds et les muscles superficiels.

Le muscle platysma ou muscle peaucier du cou est un muscle superficiel de la région antérieure du cou. Les muscles peauciers se dirigent vers le haut du cou et se rassemblent au niveau de la mandibule et de la commissure des lèvres. C’est grâce à la contraction de ces muscles que l’on peut baisser ou bouger la lèvre inférieure. C’est le muscle peaucier qui permet d’exprimer le doute, le dégout  mais aussi la peur ou l’horreur et l’amertume.

En tirant les tissus du visage vers le bas, ce muscle platysma est donc responsable de la chute vers le bas de l’ovale du visage, mais également de l’apparition de bajoues. Un traitement par toxine botulique pour relâcher ce muscle et ainsi prévenir le vieillissement du bas du visage est actuellement en attente d’une AMM (autorisation de mise sur le marché).

La peau de notre cou est particulièrement délicate. Très fine, elle est exposée toute l’année aux agressions (le froid et les rayons UV du soleil) et elle est, de par les nombreux muscles qui composent le cou, extrêmement sollicitée du fait des mouvements de ce dernier.

Avec le temps la peau se fripe et se ride et déshydrate. La mésothérapie permet de repulper la peau du cou.

Parallèlement, le muscle platysma colle étroitement à la peau du cou et toutes ses contractions finissent à la longue par marquer durablement la peau. A cause de cette traction exercée par le muscle platysma sur la peau, le cou se relâche, des rides apparaissent progressivement avec l’âge mais aussi des fanons, des “cordons” connus sous le nom de cordes platysmales. Situées de chaque côté du cou, à droite et à gauche, les deux bandes se voient de plus en plus à mesure que le muscle s’hypertrophie (une autre conséquence du vieillissement).

Ces bandes inesthétiques, de taille et d’intensité variable selon les individus, ont tendance à vieillir le cou et l’ensemble du visage.

Là encore, le traitement par toxine botulique permet de limiter l’hypertrophie des muscles et donc d’améliorer au mieux ces cordes platysmales.

Lorsque l’on souhaite durablement traiter les cordes platysmales et défriper la peau du cou, le traitement chirurgical avec un lifting cervico facial constitue le traitement de référence en chirurgie esthétique du cou. Cette intervention permet de corriger les stigmates de l’âge, les cordes platysmales et les rides du cou, sans modifier l’architecture du visage.

Une fois encore, le traitement chirurgical pourra être entretenu et complété par des injections de toxine botulique pour être le plus durable possible.

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