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Y a-t-il un âge limite pour la chirurgie esthétique ?

La question serait plutôt : à quel âge peut-on commencer ? Y a-t-il un âge où il faut s’arrêter ?

Tout dépend de la nature de l’intervention (chirurgie et médecine esthétique ou chirurgie réparatrice) et également de la maturité psychologique du patient ou de la patiente. Mais alors, enfant, adolescent ou adulte, quand est-ce que la chirurgie esthétique est une bonne idée ?

La chirurgie plastique chez l’enfant

Une question revient souvent de la part des parents : à partir de quel âge un enfant ou un adolescent peut-il bénéficier d’une opération de chirurgie plastique ou esthétique ?

Cela peut paraitre étonnant : quelles sont les raisons qui poussent ces parents à poser cette question ? Bien souvent, c’est parce que la chirurgie est ici plus réparatrice qu’esthétique. En effet, des malformations congénitales parfois très gênantes ou même handicapantes peuvent être traitées par la chirurgie plastique : il s’agit par exemple des malformations des membres (doigts ou orteils surnuméraires) mais également la chirurgie de la fente labio-palatine (autrefois appelée bec de lièvre) ou les naevus géants (malformation rare mais très disgracieuse et indétectable en prénatal).

Il peut s’agir également d’une malformation survenue à la suite d’un accident, voire d’une maladie pour lesquelles il existe des raisons valables pour songer à une opération de chirurgie esthétique.

Il existe des opérations classiquement reconnues comme une intervention de l’enfance : on pense par exemple à la chirurgie des oreilles décollées (otoplastie), très répandue et possible dès l’âge de 7 ans sous deux conditions : une demande claire de la part de l’enfant et une problématique marquée d’intégration à l’école.

 

La chirurgie esthétique à l’adolescence

Plus délicate, la chirurgie esthétique à l’adolescence suppose le consentement des parents et l’instauration d’un véritable dialogue entre toutes les parties prenantes : patient, parents et chirurgien doivent être sur la même longueur d’onde et adhérer au projet.

Également, comme pour toute intervention de chirurgie esthétique, une certaine maturité psychologique est essentielle. Mais les adolescents ont généralement la capacité d’exprimer clairement ce qui les dérange, et leurs demandes sont souvent justifiées (problèmes psychologiques et troubles du comportement tel que la dysmorphophobie mis à part). Voilà pourquoi il faut prendre au sérieux les demandes d’un ou d’une adolescent(e) : elles correspondent bien souvent à une réelle souffrance et un vrai mal-être. La demande doit être écoutée pour y apporter des réponses adaptées. L’intervention n’est d’ailleurs pas toujours recommandée.

Dans tous les cas, quelle que soit l’opération esthétique envisagée, on opère rarement avant l’âge de 17 ans car, avant cet âge, la maturité physique (autrement dit la puberté) n’est pas totalement terminée et les organes se développent encore : nez, seins (seins tubéreux, tombants, hypertrophie, seins peu ou pas développé) ou silhouette.

A noter qu’une intervention de chirurgie esthétique ne présente pas plus de risques chez un ou une mineur(e). Cela peut même présenter quelques avantages, notamment dans le cadre d’une liposuccion (ou lipoaspiration), car la peau est bien élastique et tonique du fait de la jeunesse.

 

Chirurgie esthétique à l’âge adulte : quand franchir le pas ?

Tout dépend déjà de la nature de l’acte : s’il s’agit d’un acte de chirurgie ou d’un acte de médecine esthétique, c’est-à-dire un acte sans bistouri (ou “non invasif”) et réalisé en cabinet médical.

En effet, pour les actes de médecine esthétique, tout chirurgien vous dira qu’il est préférable de commencer à l’apparition des premiers signes dits “négatifs”, comme une ride entre les sourcils qui donne l’air sévère, des plis d’amertume autour de la bouche, un regard fatigué ou une peau terne. La correction précoce des premiers signes de l’âge, vers 30 ans, notamment en ciblant les rides et les ridules, les taches pigmentaires et le relâchement cutané – c’est à dire la qualité de la peau – avec des traitements adaptés permet de prévenir et de ralentir le vieillissement facial.  Oui, la prévention en matière de vieillissement cutané paie !

Quels traitements esthétiques non invasifs envisager ? On pense à des séances de peelings doux ou de mésothérapie qui vont apporter un coup d’éclat à la peau et la rendre plus lumineuse.  Les injections permettent de traiter de façon plus ciblée les rides : le Botox (toxine botulique) au niveau du front pour lisser la zone et rafraichir le regard ou l’acide hyaluronique pour le coin des lèvres tombants ou les sillons nasogéniens. L’art étant de toujours préserver l’harmonie du visage, les expressions et le charme.

Quant à la chirurgie esthétique, le mieux est de vous renseigner un maximum sur l’intervention et de prendre rendez-vous avec un chirurgien compétent pour discuter de ce projet en toute transparence, voire même d’avoir un deuxième avis.

Chez les femmes, il existe deux tranches d’âges principales : la fin de l’adolescence, lorsque la jeune femme décide de modifier ce qu’elle n’aime pas pour mieux aborder sa vie de femme et le début de la maturité, lorsque la femme souhaite corriger les traces laissées par d’éventuelles grossesses et aborder sereinement la deuxième partie de sa vie.

Bien que certains actes de chirurgie soient plutôt réservés à des patients matures, c’est avant tout la qualité de la peau qui va déterminer ou non l’intérêt du projet. Par exemple pour les liftings, certaines femmes de 45 ans ont la peau plus relâchée que d’autres femmes de 60 ans. Ce n’est pas l’âge qui dicte l’intervention.

Dans tous les cas, aucun acte – avec ou sans chirurgie – n’est anodin et il faut bien réfléchir avant. Le choix du chirurgien est donc essentiel.

 

Y a-t-il une limite d’âge pour la chirurgie esthétique ?

D’un point de vue physiologique, il n’y a aucune limite d’âge pour effectuer un acte de chirurgie esthétique ou de médecine esthétique.

Aujourd’hui, loin des demandes excessives (qui sont somme toute assez rares), les femmes et les hommes de plus 50, 60 ou 70 ans souhaitent conserver avant tout un visage ouvert aux émotions positives et souhaitent bien vieillir plutôt que rajeunir à tout prix.  Un chirurgien sérieux et compétent, soucieux d’un résultat naturel et en phase avec la personnalité et la morphologie de ses patients, saura  vous conseiller concernant les options de chirurgie ou de médecine esthétique qui s’offrent à vous et saura dire non à l’intervention “de trop”.

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