mois sans tabac

Tabac & Chirurgie Esthétique : 6 raisons d’arrêter de fumer

Oui, les fumeurs sont des patients risqués !

Fumer augmente considérablement les risques de retards decicatrisation et d’infections des plaies dans le cadre d’une intervention de chirurgie esthétique. Le tabagisme s’avère être un gros facteur de complications lorsqu’il s’agit d’une abdominoplastie, d’un lifting et d’une réduction mammaire. Des interventions qui nécessitent des incisions plus nombreuses et/ou complexes. On connait ses dangers pour la santé en général, rien d’étonnant donc à ce que le tabac soit également l’un des ennemis numéro 1 de notre peau (avec le soleil). Au menu : rides, taches et relâchement cutané prématuré, le tout agrémenté d’un teint terne et fatigué.

En ce mois sans tabac, voici 6 bonnes raisons d’arrêter de fumer liées à l’esthétique.

 

1 ) Fumer retarde la cicatrisation

Le fait de fumer entraine un déficit, voire une carence dans l’apport en vitamine C. Pourtant, la vitamine C est un nutriment nécessaire et essentiel à la bonne cicatrisation des plaies. L’acide ascorbique, c’est son nom également, participe notamment à la synthèse de collagène indispensable au renouvellement des tissus et donc, à une cicatrisation optimale.

 

2 ) Le tabac affaiblit votre système immunitaire

Une mauvaise cicatrisation, ou une cicatrisation plus lente, augmente de facto le risque d’infection de la plaie. Une plaie qui met du temps à cicatriser à plus de risque d’être contaminée par une bactérie, donnant lieu à des infections. Elles seront également plus difficiles à soigner si vous fumez encore…Le tabac ne renforce pas le système immunitaire, bien au contraire ! Il a tendance à l’affaiblir.

 

3) Halte au risque de nécrose…

La nécrose ? C’est tout simplement la mort d’un tissu cutané. Et même si cela fait peur, ces troubles de la réparation cutanée sont pourtant particulièrement repérés en chirurgie esthétique, plastique et reconstructrice. Le monoxyde de carbone (entres autres !) contenu dans la cigarette diminue la fluidité et l’oxygénation du sang. Quant à la nicotine, elle ralentit sa circulation et bloque ainsi l’apport en nutriments nécessaire à la reconstruction des tissus après une intervention, d’où l’apparition possible de nécrose(s).

 

4) Fumer augmente le risque de thrombose veineuse, de caillots

Une opération de chirurgie esthétique comporte bien des avantages mais également des risques que nous prenons soin de vous présenter au cours de vos consultations préalables.  Le tabagisme est un facteur de risque reconnu pour les caillots sanguins et la thrombose veineuse profonde, mais également d’autres maladies circulatoires ou accidents vasculaires cérébraux. Des risques supplémentaires qui s’ajoutent à ceux inhérents à toute opération chirurgicale nécessitant une anesthésie générale.

 

5) Augmentation mammaire, coque & tabac

Lorsque l’organisme s’aperçoit de la présence d’un corps étranger, il va naturellement s’en protéger en l’isolant avec une barrière de protection fine et souple. Dans le cas d’une coque, l’organisme va “trop” loin : la barrière est plus épaisse, dure, et peut être douloureuse. Il s’agit finalement d’une cicatrisation anormale autour d’un implant. Il n’est donc pas étonnant que fumer soit un facteur favorisant l’apparition d’une coque dans le cadre d’une augmentation mammaire par prothèses.

Profitez donc en toute quiétude du résultat de votre intervention esthétique sans que des complications liées au tabac ne viennent possiblement gâcher votre plaisir et cette confiance en vous retrouvée ! Mettez toutes les chances de votre côté ! D’autant que de nombreuses personnes qui disent adieu au tabac dans le cadre d’une intervention ont moins de difficultés à arrêter ensuite définitivement.

 

6) Vieillissement prématuré, teint gris… Notre peau fait les frais du tabac

Les études sont formelles, le tabac a un impact négatif sur notre peau et notre teint. Les mécanismes exacts ne sont pas totalement connus, toutefois on sait que :

  • Le tabac diminue la taille de nos vaisseaux sanguins. Cet effet vasoconstricteur entraine l’apparition de rougeurs, parfois permanentes (couperose), mais diminue aussi l’apport en nutriments à notre peau. En outre, ce phénomène ralentit le renouvellement des cellules de l’épiderme (appelées cellules de la couche cornée) qui peinent à être correctement éliminées. Résultat, le teint est plus pâle, terne et grisâtre.
  • Il stimule la production de radicaux libres par l’organisme qui vont agresser nos cellules (stress oxydatif). Nous vieillissons alors plus vite et aussi plus tôt : rides et ridules, relâchement cutané, tâches pigmentaires…apparaissent précocement et de façon plus marquée.
  • De récentes études ont mis en évidence l’action néfaste du tabac sur les métalloprotéinases, des enzymes responsables de la fabrication (et la destruction) des fibres de collagène et d’élastine, lesquelles sont indispensables à la beauté et à la jeunesse de notre peau.

 

Que faire pour lutter contre les effets délétères du tabac sur la peau ?

Arrêter de fumer, bien sûr ! Les effets positifs de l’arrêt de cette mauvaise habitude sont d’ailleurs rapidement visibles sur la peau : mieux oxygénée, elle a davantage d’éclat, les cernes ont tendance à être moins marquées, etc.

Ensuite, il est possible d’avoir recours à des solutions médico-esthétiques sans chirurgie pour améliorer visiblement l’éclat de la peau des fumeurs(ses). On va pouvoir stimuler le renouvellement cellulaire et la microcirculation tout en lui apportant directement les nutriments nécessaires.

Ainsi, à la suite d’une consultation personnalisée, nous pourrons vous proposer des séances de peelings ou de mésothérapie revitalisante à l’acide hyaluronique, riche en anti-oxydants, sel minéraux, vitamines et notamment vitamine C.

  • Les peelings médicaux, principalement aux acides de fruits (acide glycolique)c sont les traitements de référence pour faire peau neuve en débarrassant la peau des cellules mortes et des impuretés. En prime, ils resserrent les pores, lissent les ridules et homogénéise le teint. La peau est plus lumineuse !
  • La mésothérapie est aussi à la base de tout programme belle peau et ce, peu importe l’âge de la ou du patient. Ce cocktail revitalisant et hydratant est injecté au moyen d’un pistolet à mésothérapie : c’est indolore, on ressent simplement de petits picotements. Le sérum est constitué d’anti-oxydants (pour lutter contre les stress oxydatif), de sels minéraux, de peptides et de vitamines, qui vont nourrir la peau. Il contient également de l’acide hyaluronique fluide gage d’hydratation.

Ces deux techniques douces fonctionnent d’ailleurs particulièrement bien en duo, avec, en prime, quelques minutes de LED médicale à la fin de la séance, cette lumière douce et bienfaisante qui va stimuler les mitochondries, les “centrales énergétiques” des cellules.

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