Le monde change, c’est un fait, et avec lui les comportements de consommation et les besoins – y compris dans le secteur des soins esthétiques.
En effet, le monde de l’esthétisme, qui n’est désormais plus tabou, doit faire face à un réel besoin de se réinventer.
Et cette métamorphose a même déjà débuté depuis plusieurs années : croissance linéaire des traitements de médecine esthétique, expertise de la French-touch toujours plus en vogue, produits de comblements en pôle position des interventions…
Aujourd’hui, on ne parle même plus de « rajeunir », mais de l’art de bien vieillir. Une demande universelle qui demande une expertise, une adaptation et un accompagnement de chaque patient sur le long terme. Pour cela, la compréhension des nouveaux objectifs, l’importance de la première consultation ou encore le savoir-faire et la précision du geste du médecin sont cruciales. Zoom sur cette métamorphose du secteur de la beauté.
Moins de bistouri, plus de naturel : comment l’objectif de la patiente a-t-il changé ?
Désormais, lorsque l’on parle de chirurgie et de médecine esthétiques, l’heure n’est plus aux visages rajeunis, aux traits figés ou à l’ovale hyper-tendu. Aujourd’hui, patients et patientes sont avant tout à la recherche d’un rajeunissement ou d’une amélioration aux résultats naturels, harmonieux et discrets.
Ils souhaitent donc être accompagnés dans le vieillissement en fonction de l’évolution de leurs corps et de leur visage en estompant de manière subtile et discrète les défauts ou les signes de l’âge – c’est ce qu’on appelle la French Touch.
Ainsi, ils attendent un accompagnement sur mesure, un traitement personnalisé tout en repoussant le recours au bistouri. En effet, l’avancée de la médecine esthétique face à la chirurgie s’explique sur plusieurs points :
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L’accessibilité, la rapidité et l’efficacité des traitements.
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La possibilité d’estomper un défaut ou de gommer quelques rides sans passer par une opération lourde ou des gestes invasifs nécessitant des suites plus lourdes et laissant parfois des cicatrices.
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Le caractère temporaire des soins – il est toujours possible de revenir en arrière.
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Les soins sont personnalisés et progressifs. Le médecin adapte la technique, les dosages et les traitements à chaque personne – ses souhaits, sa peau, son âge…
Les patients cherchent donc une optimisation de l’âge à chaque étape de la vie, tout en préservant l’expression naturelle et l’harmonie de leur visage : l’art du bien vieillir, de traverser le temps mais également l’art du bien-être.
Sublimer la beauté naturelle : comment adapter les protocoles de soins aux souhaits des patientes ?
Face à ces changements au niveau des besoins des patients qui souhaitent vieillir avec discrétion, des transitions au niveau des protocoles, des techniques ou encore des accompagnements s’imposent inévitablement.
Aujourd’hui, la médecine et la chirurgie esthétiques doivent se réinventer. Tout commence par le service aux patients. En effet, il est au cœur des priorités de la discipline : non seulement les patients attendent un accompagnement sur mesure et personnalisé, mais ils veulent également un suivi dans le temps.
Il est donc indispensable dès le premier rendez-vous d’instaurer une relation de confiance et personnalisée à travers une écoute attentive et des conseils adaptés. Les médecins et chirurgiens esthétiques doivent notamment être capables d’anticiper le vieillissement de la personne.
Quant aux gestes, aux techniques, aux machines et aux protocoles, ils évoluent également. Pour répondre aux nouvelles attentes, il faut désormais modeler en douceur, par petites touches, avec naturel et préserver l’équilibre entre la personnalité et l’apparence physique.
Les interventions sont plus légères, les gestes sont précis et ciblés, les dosages plus faibles pour des résultats subtils et discrets. La complémentarité des traitements permet de combiner les produits en fonction du patient – comme l’acide hyaluronique et la toxine botulique, ce qui permet d’optimiser les effets en adaptant parfaitement les soins. Cela nécessite donc une grande expertise et un service toujours plus poussé aux patients, c’est en cela que la discipline se réinvente.
Concernant la technique, la médecine esthétique peut être adaptée également en fonction du niveau sur lequel elle agit.
Médecine anti-âge : deux niveaux d’action pour différents résultats
Mésothérapie, laser, produits de comblement, peeling plus ou moins profond… La médecine esthétique offre une multitude de solutions en fonction des besoins et des attentes des patients. Cette discipline de l’anti-âge permet bien sûr de corriger certains défauts apparents, mais également de prévenir l’apparition des signes de vieillissement, pour cela elle agit sur deux niveaux :
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Le plan externe ou superficiel qui intervient sur la qualité de peau et les signes de vieillissement extérieurs – taches brunes, ridules, déshydratation… En effet, cela regroupe l’ensemble des soins qui traitent les stigmates visibles du vieillissement : injections d’acide hyaluronique, toxine botulique, lasers, mais également peeling, mésolift…
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Le plan interne ou profond s’attaque aux signes structurels de l’âge et veille à préserver un équilibre nutritionnel de qualité, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme : vitamines, minéraux, acides gras essentiels ou encore oligo-éléments. Médecine préventive, les traitements agissant au niveau interne assurent et stimulent le bon fonctionnement cellulaire. Cela concerne notamment les conseils en nutrition et micro-nutrition qui font également partie de l’accompagnement indispensable en matière de médecine esthétique puisque la qualité de la peau passe aussi par l’alimentation et l’équilibre nutritionnel.
Évolution des attentes, changements dans les protocoles de soins et dans l’accompagnement des patients, deux niveaux d’actions différents pour des résultats toujours plus naturels et harmonieux… La médecine et la chirurgie esthétique continuent d’évoluer avec leur temps et les patients pour des soins toujours plus personnalisés.